bio

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Julien Tortora a autant de créations sous les doigts qu’il y a de touches sur son piano ! À la recherche de ces interstices musicaux où il forge un langage unique, il se plaît à raconter comment les gens transforment le monde pour peu qu’ils et elles soient engagé·e·s dans une cause juste. Mais, aussi et encore, comment la beauté nous transforme au quotidien.

Conscient du temps qui court et de l’importance de la transmission, il adapte ses propositions artistiques aux plus jeunes, qu’elles parlent d’espèces en voie d’extinction, de rébellion contre le pouvoir politique ou d’une autre façon d’organiser le monde. Inspirer pour demain : un programme que Julien a commencé avec "Phusis – Fourier revient" (2017), qui fait écho à l’utopie de Charles Fourier, "Dead as a dodo" (2019), un hommage musical aux espèces disparues, ou encore - derrière la caméra - un documentaire vidéo co-réalisé : "Lettre à G. – repenser notre société avec André Gorz" (2018).

En 2021, il compose pour le théâtre avec "La mère coupable" de Beaumarchais, mise en scène par Laurent Hatat, et reçois les bourses Tremplin auprès de la DRAC Hauts-de-France et Émergence auprès de la Région en vue d’un futur projet musical en solo, "Courages", célébrant l’action directe citoyenne. Résident au Sentier des Lauzes en Ardèche, il lance avec Antony Sauveplane "Musique de territoire", un projet de concert participatif rassemblant 25 musicien·ne·s professionnel·le·s et amateur·e·s dans le Valenciennois produit par Vaguement Compétitifs, et le ciné-concert "Méliès", une aventure pluri-annuelle mobilisant 150 jeunes en Italie et en France.

Titulaire d’un master de philosophie, du diplôme national d’orientation professionnelle piano jazz, d’une formation en analyse, écriture et composition classique, il bénéficie d’une bourse de compagnonnage FAMDT en musiques traditionnelles afro-cubaines auprès d’Emmanuel Massarotti. Un (court) temps enseignant de jazz au conservatoire de Lille, aujourd’hui pianiste dans une dizaine de formations - notamment au sein de la compagnie de musique latino-américaine "La Cantina", qu’il co-dirige - Julien Tortora a travaillé en collaboration avec Expressive E – lors de la conception du clavier Osmose.

En 2022, son parcours s'enrichit encore avec des concerts en milieux de santé en duo avec Claire Rolain, soprano, touchant des publics dans des maisons d'accueil spécialisées, des instituts pour adolescents autistes et des soins palliatifs. En 2023, il réalise la deuxième édition de "Musique de territoire", grande fresque musicale sur la beauté, cette fois à Roubaix et Comines, témoignant de son engagement continu dans la création musicale communautaire. Avec La Cantina, il multiplie les scènes, offrant environ 80 concerts par an, témoignant de son énergie et de sa passion indéfectible pour la musique et le partage culturel.